Une première réponse fondamentale à la crise sécuritaire consiste à comprendre les motifs des enlèvements dans le nord du Bénin.

En octobre 2023, des militants présumés du Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM) ont tenté d’enlever trois pêcheurs à Porga, un village du Bénin situé à la lisière du parc national de la Pendjari, à la frontière avec le Burkina Faso. Deux d’entre eux ont été tués, tandis qu’un autre a réussi à s’échapper1. Alors que les organisations extrémistes violentes (OEV) ont étendu leur champ d’action aux États côtiers d’Afrique de l’Ouest, les enlèvements dans le nord du Bénin se sont multipliés depuis 2022. 2023 incidents ont été recensés jusqu’en octobre, soit deux fois plus qu’en 2022.

Les OEV, et plus particulièrement le JNIM, ont eu recours à l’enlèvement pour infiltrer les communautés du nord du Bénin et recruter de force dans leurs rangs. Bien qu’il soit extrêmement difficile de les quantifier, les enlèvements en vue d’un recrutement forcé seraient fréquents, en particulier pour les personnes exerçant des activités économiques traditionnelles telles que la pêche, la chasse et l’élevage dans les parcs nationaux de l’Atacora et de l’Alibori et aux alentours, souvent dans des espaces où ces activités sont contraires à la réglementation de l’État2.

Ces types d’enlèvements ne sont toutefois qu’une composante de la récente augmentation, depuis 2022, des incidents d’enlèvement perpétrés par le JNIM et la province du Sahel de l’État islamique (IS Sahel) dans le nord du Bénin. Ces acteurs armés se livrent également à des enlèvements dans les communautés du nord pour diverses autres raisons, notamment la collecte de renseignements, l’intimidation et la punition. Bien qu’il s’agisse d’une typologie loin d’être la plus courante, des enlèvements contre rançon par des OEV ont également été signalés dans certaines localités du nord du Bénin.

L’analyse de l’intersection entre les conflits et les économies illicites tend souvent à se concentrer sur le rôle de ces dernières en tant que source de financement ou de ressources opérationnelles. Mais l’enlèvement est l’une des nombreuses activités illicites qu’il convient également d’examiner sous l’angle des stratégies de gouvernance des groupes armés non étatiques. Il est toutefois important de noter que ces trois optiques peuvent se chevaucher, le JNIM ayant recours aux enlèvements, dans une certaine mesure, à ces trois fins dans le nord du Bénin. Il est essentiel d’évaluer avec précision les différentes relations entre les économies illicites et les groupes armés non étatiques pour élaborer des réponses appropriées.

Les cas d’enlèvement ont augmenté depuis 2022

Au cours de la dernière décennie, ce qui a commencé comme une insurrection dans le nord du Mali s’est transformé en une crise sécuritaire régionale de grande ampleur, qui touche également le Niger et le Burkina Faso, aujourd’hui l’épicentre de la violence. Une constellation de groupes rebelles, de milices communales, de groupes d’autodéfense et, surtout, d’OEV sont impliqués dans le conflit. Alors que la région du Sahel reste la plus touchée par l’insécurité, le JNIM et IS Sahel ont pu, depuis 2021, utiliser le sud du Burkina Faso comme tremplin pour s’étendre aux États côtiers d’Afrique de l’Ouest3.

Depuis mai 2019, date du premier cas connu d’activité d’une OEV au Bénin, les incidents impliquant des OEV présumées se sont multipliés de manière exponentielle4. De cinq en 2021, ce nombre est passé à 113 en 2022 avant d’augmenter encore pour atteindre 160 incidents liés aux OEV dans l’Atacora et l’Alibori au cours des dix premiers mois de 2023. Notamment, près d’un quart d’entre eux (22,6 %) étaient des enlèvements (voir figure 1).

Proportion d’enlèvements par rapport aux incidents liés aux OEV dans le nord du Bénin.

Figure 1 Proportion d’enlèvements par rapport aux incidents liés aux OEV dans le nord du Bénin.

Remarque : Comprend la violence politique, ainsi que les développements stratégiques tels que le pillage, la destruction de biens, les mouvements de forces et d’autres événements.
Source : ACLED et autres sources.

Jusqu’à la fin de l’année 2021, les enlèvements dans le nord du Bénin étaient rares. Cependant, en 2022, 23 enlèvements distincts ont eu lieu dans l’Atacora et l’Alibori. Au cours des dix premiers mois de 2023, ce chiffre a plus que doublé pour atteindre 55. Selon les données du Armed Conflict Location & Event Data Project, près de 80 % des 78 incidents d’enlèvement signalés dans le nord du Bénin entre 2022 et 2023 peuvent être attribués à des OEV présumées.

L’écrasante majorité des enlèvements ont tendance à se concentrer près de la triple frontière Bénin-Togo-Burkina Faso dans l’Atacora, ou le long de la frontière avec le Niger dans l’Alibori (voir figure 2). Bien que plusieurs enlèvements perpétrés par des groupes armés aient été signalés, dont on pense qu’ils n’ont aucun lien avec les OEV dans les deux départements, ils sont concentrés géographiquement plus loin des frontières du nord, principalement dans la commune de Segbana de l’Alibori. La plupart des enlèvements non liés à des OEV se produisent toutefois plus au sud, dans le département du Borgou.

Les enlèvements par les OEV sont concentrés le long des frontières septentrionales du Bénin.

Figure 2 Les enlèvements par les OEV sont concentrés le long des frontières septentrionales du Bénin.

Source : ACLED et autres sources

Recrutement forcé

Le recrutement forcé est l’un des moyens utilisés par ces acteurs armés pour étendre leur zone d’influence et faire gonfler leurs rangs – le capital humain est une ressource opérationnelle essentielle pour les groupes armés non étatiques. L’enlèvement comme moyen de recrutement a lieu depuis les premiers jours de l’infiltration des OEV dans le nord du Bénin.

Si certaines victimes retournent dans leur communauté après leur enlèvement, d’autres ne le font pas. Selon les chefs de communauté de Matéri et Tanguieta, deux communes de l’Atacora fortement touchées par l’extrémisme violent, une proportion importante des personnes enlevées qui reviennent dans les communes continuent à travailler avec les OEV sous une forme ou une autre, que ce soit en tant qu’opérateurs à temps plein ou en tant que prestataires de services5. Dans la mesure où les personnes enlevées retournent dans leurs villages, elles sont largement perçues par leurs communautés comme des collecteurs de renseignements ou des fournisseurs de produits de base (tels que la nourriture et le carburant) pour les OEV6.

Les membres de la communauté de l’Atacora ont signalé le recrutement de femmes dans les rangs du JNIM, principalement en tant qu’informatrices ou pour fournir de la nourriture aux militants7. Bien qu’il soit difficile d’étayer les allégations généralisées concernant la collaboration de certains membres de la communauté avec les OEV, souvent à la suite d’enlèvements, il s’agit d’une perception répandue au sein des communautés du nord du Bénin.

L’établissement du profil des cibles des enlèvements qui semblent avoir pour but le recrutement forcé donne des indications importantes sur la vulnérabilité de certaines communautés aux violences commises par les OEV. Souvent, les personnes enlevées sont des individus qui exercent des activités économiques telles que la pêche, la chasse ou l’élevage, dans de nombreux cas dans les zones protégées du complexe de parcs W-Arly-Pendjari (WAP)8. En mars 2023, par exemple, des OEV présumées ont enlevé deux braconniers dans le parc W9. Plus récemment, en octobre, trois pêcheurs ont fait l’objet d’une tentative d’enlèvement par des membres présumés du JNIM, qui a entraîné la mort de deux d’entre eux (le troisième a réussi à s’enfuir)10. Certains membres de la communauté pensent que certains de ces enlèvements avaient pour but d’empêcher les personnes de signaler la présence de l’OEV aux autorités11.

Les recherches menées par l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale ont mis en évidence le rôle particulièrement important joué par les parcs nationaux en tant qu’espaces permettant d’évaluer l’intersection entre les économies illicites et la dynamique des conflits, notamment en ce qui concerne les enlèvements. Les parcs nationaux du Sahel, du Nigéria et des régions septentrionales du Bénin et de la Côte d’Ivoire ont servi de refuge aux OEV et ont souvent été utilisés pour cacher des victimes d’enlèvement, parfois avant de les libérer12.

Les parcs nationaux sont également des zones importantes pour l’expansion des OEV car ce sont souvent des espaces où il y a un décalage entre la réglementation de l’État et la perception de la légitimité par la communauté. L’application de cadres réglementaires qui confèrent le caractère d’infraction pénale à l’extraction des ressources de ces zones protégées, et rendent par là même illégales de nombreuses pratiques traditionnelles, a donné lieu à des griefs communautaires dans toute l’Afrique de l’Ouest et au niveau mondial.

Dans le complexe WAP, bien que la chasse, l’élevage et la pêche dans le parc soient considérés comme légitimes par de nombreuses communautés locales, ces activités vont à l’encontre des réglementations de l’État qui protègent la zone13. Il a été constaté à maintes reprises que cette criminalisation suscitait du ressentiment à l’égard de l’État. Les personnes engagées dans ces activités illicites peuvent donc également représenter des recrues idéales14.

Les enlèvements à des fins de financement perdurent

Au Burkina Faso, l’enlèvement pour des raisons financières – à savoir l’enlèvement contre rançon – n’est généralement qu’une motivation secondaire pour les enlèvements commis par le JNIM15. Une dynamique similaire peut être observée dans le nord du Bénin. Sur les 78 enlèvements enregistrés en 2022 et au cours des 10 premiers mois de 2023, soupçonnés d’avoir été perpétrés par des OEV dans l’Atacora et l’Alibori, seuls quatre auraient fait l’objet d’une demande de rançon. Ce chiffre est probablement sous-estimé, car les paiements de rançons ne sont souvent pas signalés. En outre, on ne sait pas très bien dans quelle mesure le JNIM permet à d’autres acteurs armés d’opérer dans leurs zones d’influence et/ou de contrôle, de sorte que les incidents dans lesquels une rançon est mentionnée pourraient toujours avoir été menés par l’OEV, même si l’acteur responsable ne peut être confirmé16. Néanmoins, même en tenant compte de tous les autres cas d’enlèvement avec demande de rançon dans ces régions, dont seulement neuf ont été enregistrés depuis le début de l’année 2022, ces chiffres constituent toujours une proportion faible – mais notable.

En septembre 2022, des agents présumés du JNIM ont enlevé un vieil homme peul à Tanguieta, dans l’Atacora, exigeant une rançon de 10 millions de FCFA, soit l’équivalent de plus de 15 000 euros. Deux autres incidents similaires se sont produits au cours de l’été 2023, au cours desquels des éléments du JNIM auraient enlevé des membres de la communauté peul à Cobly et à Materi, exigeant une rançon de 6 millions de FCFA et de 5 millions de FCFA respectivement. Enfin, en octobre 2023, une rançon de 15 millions de FCFA a été demandée par les militants du JNIM après l’enlèvement d’un autre Peul à Materi17.

Visiblement, dans chacun des cas exposés ci-dessus, la victime était un éleveur. Ces enlèvements étaient manifestement bien préparés : ils visaient des personnes connues pour leur richesse, elles ont probablement été espionnées pendant plusieurs jours avant les enlèvements, et les négociations de la rançon ont eu lieu directement entre les familles des victimes et les auteurs de l’enlèvement18.

Les OEV ne sont cependant pas les seuls – ni même les principaux – acteurs des enlèvements contre rançon dans le nord du Bénin. Depuis 2016, le Bénin connaît des vagues d’enlèvements contre rançon, un phénomène originaire du Nigéria mais qui s’est propagé dans le nord du Bénin, ainsi que dans le nord du Togo et du Ghana19. Là encore, les éleveurs sont parmi les premières cibles, souvent des familles aisées qui possèdent ou échangent du bétail.

Jusqu’à récemment, les enlèvements contre rançon étaient principalement un phénomène au sein de la communauté peule visant, comme nous l’avons mentionné, les éleveurs. Mais depuis l’implantation des OEV au Bénin à partir de 2021, un éventail plus large de profils a été ciblé dans des cas d’enlèvement contre rançon, y compris un fonctionnaire local20, un directeur d’école21, et un homme d’affaires22. Cette situation a suscité des inquiétudes chez les responsables gouvernementaux quant à l’existence de liens potentiels avec les OEV.

De nombreux signes indiquent que certains enlèvements contre rançon dans le nord du Bénin ont été commis par des acteurs nigérians : les victimes ont été ramenées au Nigéria, un numéro de téléphone nigérian a été fourni pour les négociations sur les rançons, et les rançons ont été demandées en nairas23. La relation entre les OEV – qui opèrent à la fois au Bénin et au Nigéria – et les bandits nigérians qui seraient à l’origine de ces enlèvements n’est pas toujours claire.

Certains analystes estiment que ces enlèvements dans les départements de l’Alibori et du Borgou au Bénin pourraient financer l’extrémisme violent au Nigéria, et plusieurs éléments indiquent que les zones d’opération des extrémistes violents et des acteurs criminels au Bénin et au Nigéria se chevauchent davantage qu’on ne le pense généralement. Il s’agit notamment de la présence enregistrée d’OEV dans la forêt du parc national de Kanji au Nigéria, ainsi que dans la forêt de Trois Rivières entre Alibori et le Borgou24. Cela pourrait suggérer un certain degré d’interaction entre les différents types d’acteurs armés.

Enlèvement contre rançon : une source de revenus flexible

Malgré le recours relativement limité aux enlèvements contre rançon par les OEV dans le nord du Bénin, il existe de nombreux cas documentés en Afrique de l’Ouest et au Sahel dans lesquels les groupes armés non étatiques ont renforcé leur dépendance à l’égard des économies illicites à mesure que les autres sources de financement s’amenuisaient. L’enlèvement, qui ne nécessite aucune expertise ni connaissance locale spécifiques, constitue souvent une bonne alternative à d’autres flux financiers.

Parmi les exemples il y a le cas des groupes rebelles tchadiens lorsque le Soudan a interrompu leur financement25, les séparatistes ambazoniens lorsque le soutien de la diaspora a commencé à se tarir26, et même jusqu’aux Philippines, où le groupe terroriste Abu Sayyaf (actuellement connu sous le nom d’État islamique – Province d’Asie de l’Est, bien qu’éteint de facto) s’est tourné vers l’enlèvement contre rançon comme moyen de financement une fois que sa principale source de financement – Al-Qaïda – a été interrompue27.

Les groupes armés non étatiques peuvent passer avec souplesse d’une économie illicite à une économie licite à des fins de financement. Dans le nord-ouest du Nigéria, par exemple, les stocks de bétail se sont épuisés au fil du temps et les acheteurs ont été plus réticents à acheter le bétail volé ; en conséquence, les bandits se sont de plus en plus tournés vers l’enlèvement contre rançon pour remplacer le flux de revenus provenant du vol de bétail qui s’amenuisait28.

Des moteurs différents exigent des réponses différentes

Le phénomène des enlèvements dans le nord du Bénin, comme dans l’ensemble de la région, est extrêmement complexe. Des informations incomplètes, des moteurs de comportement qui se chevauchent et une constellation d’acteurs non étatiques distincts mais de plus en plus imbriqués compliquent considérablement le suivi et la compréhension de la dynamique des enlèvements, ce qui rend également l’atténuation des effets plus difficile.

Il n’y a pas de logique stratégique unique derrière le recours à l’enlèvement. S’il est parfois utilisé comme source de financement – comme on l’analyse souvent – il est souvent perpétré à des fins plus stratégiques par le JNIM, notamment pour le recrutement, ainsi qu’à des fins de punition et d’intimidation29. Ces différents objectifs rendent les différents types de profils vulnérables aux attaques. L’identification des motivations sous-jacentes et une compréhension plus nuancée du marché de l’enlèvement constituent une étape essentielle dans l’élaboration des réponses et des structures de protection.

Notes

  1. Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED). 

  2. Flore Berger, Lyes Tagziria et Aziz Mossi, Hostage to violent extremism: Kidnapping in northern Benin, rapport de recherche d’OCWAR-T, à paraître. 

  3. Le risque d’expansion des groupes extrémistes violents dans la région côtière de l’Afrique de l’Ouest a été bien documenté au cours des années précédentes. Voir par exemple, International Crisis Group, The risk of jihadist contagion in West Africa, Exposé sur l’Afrique N°149, 20 décembre 2019, https://icg-prod.s3.amazonaws.com/s3fs-public/2023-05/b149-jihadi-west-africa.pdf

  4. Bien qu’il existe des preuves accablantes de l’escalade de la violence au cours des deux dernières années, l’augmentation considérable montrée par les données est influencée en partie par l’augmentation du nombre de signalements dans le pays. 

  5. Entretien avec des chefs de communautés, Tanguiéta et Matéri, juin 2023. 

  6. Entretien avec un éleveur local, Matéri, juin 2023. 

  7. Selon l’un d’entre eux, « nous avons observé quelques cas de femmes qui allaient moudre des céréales trois fois par semaine, soit un nombre important de fois, plus que ce qui est nécessaire pour nourrir sa famille, et nous savons donc qu’elles les apportent à ces personnes [les acteurs armés]. Community resilience to violent extremism and illicit economies, GI-TOC Community Resilience Dialogue, Natitingou, octobre 2023. 

  8. Il est important de noter que dans l’Atacora, la sélection des cibles d’enlèvement par les OEV comporte souvent une dimension ethnique. Échanges virtuels avec un expert en sécurité du nord du Bénin, novembre 2023. 

  9. ACLED. 

  10. Ibid. 

  11. Entretien téléphonique avec une ONG soutenant les communautés confrontées aux menaces des OEV dans l’Atacora et l’Alibori, 28 juin 2023. 

  12. Pour une analyse plus approfondie du complexe WAP, voir : Antônio Sampaio et al, Une réserve de ressources : Les groupes armés et l’économie des conflits dans les parcs nationaux du Burkina Faso, du Niger et du Bénin, GI-TOC, mai 2023, https://globalinitiative.net/analysis/armed-groups-conflict-economies-national-parks-west-africa/. Au Nigéria, les forêts telles que le parc national de Kainji, entre autres, jouent un rôle important dans les cas d’enlèvement. 

  13. Ibid. 

  14. Entretien avec des dirigeants communautaires, Atacora et Alibori, juin 2023. 

  15. Observatoire des économies illicites en Afrique de l’Ouest, La logique stratégique des enlèvements au Mali et au Burkina Faso, bulletin de risque – numéro 4, GI-TOC, juin 2022, https://riskbulletins.globalinitiative.net/wea-obs-004/fr/03-the-strategic-logic-of-kidnappings-mali-burkina-faso.html

  16. Échanges virtuels avec un expert en sécurité du nord du Bénin, novembre 2023. 

  17. ACLED. 

  18. Entretiens avec des chefs de communautés peules, des autorités politiques et de sécurité, Atacora et Alibori, juin 2023. 

  19. Konrad-Adenauer-Stiftung, The jihadist threat in northern Ghana and Togo: Stocktaking and prospects for containing the expansion, Promediation, mars 2022, https://www.kas.de/documents/261825/16928652/The+jihadist+threat+in+northern+Ghana+and+Togo.pdf/f0c4ca27-6abd-904e-fe61-4073e805038a

  20. Matin Libre, Commune de Nikki: Le chef de l’arrondissement central enlevé, 18 janvier 2022, https://matinlibre.com/2022/01/17/commune-de-nikki-le-chef-de-larrondissement-central-enleve/

  21. Banouto, Bénin: un directeur de collège enlevé à Kétou, les ravisseurs réclament 20 millions de CFA, 24 mars 2023, https://www.banouto.bj/article/securite-humaine/20230324-benin-un-directeur-de-college-enleve-a-ketou-les-ravisseurs-reclament-20-millions-cfa

  22. Banouto, Bénin : des IANIs enlèvent un homme d’affaires à Savè, 7 mars 2023, https://www.banouto.bj/article/securite-humaine/20230407-benin-des-hommes-armes-enlevent-un-homme-d-affaires-a-save

  23. Ces incidents se produisent principalement dans un autre endroit, à savoir plus au sud dans les départements du Borgou et des Collines (bien que quelques cas aient été signalés dans l’Alibori, encore une fois, principalement sur ou près de la frontière nigériane). Entretien avec des responsables de la sécurité et des membres de la famille des victimes d’enlèvement, Alibori, juin 2023. 

  24. Sahara Reporters, ISWAP terrorists want to establish caliphate in Niger, claim they were sent by God – Official, 23 novembre 2023, https://saharareporters.com/2021/11/23/iswap-terrorists-want-establish-caliphate-niger-claim-they-were-sent-god-%E2%80%93-official

  25. Alexandre Bish, Soldats de fortune : L’avenir des combattants tchadiens après le cessez-le-feu libyen, GI-TOC, décembre 2021, https://globalinitiative.net/analysis/chadian-fighters-libyan-ceasefire/

  26. Eleanor Beevor et Ladd Serwat, Ambazonian separatists: Non-state armed groups and illicit economies in West Africa, GI-TOC et ACLED, à paraître. 

  27. McKenzie O’Brien, Fluctuations between crime and terror: The case of Abu Sayyaf’s kidnapping activities, Terrorism and Political Violence, 24 (2), 320–336 (2012). 

  28. Observatoire des économies illicites en Afrique de l’Ouest, Dans le nord-ouest du Nigéria, les violences perpétrées par des groupes de bandits se sont tellement amplifiées que les tueries rivalisent désormais avec celles qui ont lieu dans l’État de Borno, où les groupes extrémistes exercent leur emprise, bulletin de risque – numéro 1, GI-TOC, septembre 2021, https://riskbulletins.globalinitiative.net/wea-obs-001/fr/index.html

  29. Flore Berger, Lyes Tagziria et Aziz Mossi, Hostage to violent extremism: Kidnapping in northern Benin, rapport de recherche d’OCWAR-T, à paraître.