La diminution des tensions entre les groupes signataires de l’accord de paix au Mali pourrait favoriser les flux de trafic.

Dans une lettre confidentielle des autorités de transition maliennes adressée le 24 février 2023 au chef de l’équipe de médiation internationale, le gouvernement a accusé la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une alliance de groupes rebelles, de représenter un « frein à la paix ».1 La lettre faisait état de 11 manquements à l’accord de paix d’Alger de 2015 (parmi lesquels une série d’opérations de sécurisation, dont la réouverture de points de contrôle et l’organisation de patrouilles dans les régions de Kidal, Gao, Ménaka et Tombouctou, dans le nord du Mali) et laissait largement courir le bruit d’une collusion croissante entre la CMA et les groupes terroristes.2

La lettre remettait également en cause la crédibilité de l’équipe de médiation internationale3 et concluait que « le gouvernement, tout en restant attaché à la mise en œuvre intelligente de l’accord, rejettera automatiquement toute accusation selon laquelle il serait responsable des conséquences éventuelles de ses manquements ».4 D’aucuns, dont des membres de la CMA, ont interprété cette décision comme une « menace à peine dissimulée ».5

Cette lettre s’inscrit dans un contexte plus large de tensions croissantes entre les groupes armés signataires et le gouvernement militaire, notamment marqué par la décision prise en décembre 2022 par la CMA et la Plateforme des Mouvements du 14 Juin 2014 d’Alger (une coalition de groupes armés pro-gouvernementaux du nord du Mali) de suspendre leur participation au Comité de suivi de l’accord de paix, citant un manque de volonté politique de la part des autorités de transition.6

Certaines personnes, dont un membre du Conseil national de transition, l’organe législatif en place durant la transition malienne, estiment que la reprise des hostilités est inévitable.7 La frustration des membres de la CMA ne cesse de s’accroître. L’un d’entre eux, interrogé à Gao, déclare : « nous n’avons pas peur de ces menaces et nous les attendons [les forces militaires maliennes] sur le champ de bataille ».8 Après près de huit ans de frustration face à la lenteur de la mise en œuvre de l’accord de paix de 2015, ce membre de la CMA conclut que « trop c’est trop ».9

Les groupes signataires dans le nord du Mali sont, a contrario, de plus en plus alignés et éloignés de ces tensions croissantes. Nous verrons en quoi cette évolution capitale des relations entre le gouvernement militaire et les différents groupes signataires affectent la dynamique du trafic dans le nord du Mali, où les groupes armés signataires jouent un rôle majeur.

Dans quelle mesure politique, processus de paix et intérêts illicites s’entremêlent-ils dans le nord du Mali

Les économies illicites, les conflits armés et les intérêts de l’État sont depuis longtemps intimement liés dans le nord du Mali. Depuis les années 1990, où le haschisch a commencé à transiter par la région, on observe un recoupement entre les axes traditionnels de commerce informel de longue date et les itinéraires de trafic de marchandises de plus grande valeur, notamment de cocaïne (début des années 2000) et d’or (depuis 2011 environ).10 Des réseaux plus structurés se sont développés autour de ces denrées, des marges croissantes commençant à infiltrer l’appareil d’État malien.

La crise de 2012, au cours de laquelle des groupes rebelles touaregs, aidés par des groupes extrémistes violents, ont pris les armes contre le gouvernement, a contraint ces réseaux à élargir leurs allégeances.11 Les profits tirés des économies illicites ont alimenté l’insurrection, et les réseaux se sont ensuite alliés à de puissants groupes armés, y compris des groupes signataires (CMA et Plateforme).12 Commentant le lien entre le trafic et le soulèvement séparatiste des années 2010, un ancien trafiquant de Gao a souligné : « Le trafic de stupéfiants est devenu omniprésent à cette époque et représente désormais un atout stratégique pour soutenir ou s’opposer à la libération de l’Azawad. »13

Acteurs clés de l’accord de paix d’Alger de 2015.

Figure 1 Acteurs clés de l’accord de paix d’Alger de 2015.

Lors de la signature de l’accord de paix en 2015, les affrontements se sont poursuivis entre les groupes signataires, notamment autour de l’accès aux routes de trafics et de leur contrôle.14

Bien que le trafic soit une source évidente d’instabilité dans le nord du Mali, et qu’il constitue une menace plus large en raison des intérêts directs que peuvent avoir certains éléments de l’État dans les revenus dérivés des économies illicites,15 le sujet a été délibérément évité lors de la négociation de l’accord de paix de 2015.16 Il a été jugé trop sensible, y compris pour l’équipe de médiation, qui n’a pas été en mesure de l’aborder ouvertement,17 ceci notamment parce que de nombreuses parties aux négociations avaient elles-mêmes des intérêts dans ce trafic, selon les Nations unies.18 Si l’impasse dans laquelle se trouve l’accord de paix près de huit ans après sa signature est multifactorielle, la difficulté à le mettre en œuvre s’explique par les bénéfices financiers (directs ou indirects) que peuvent tirer les parties à l’accord des économies illicites. C’est pourquoi, selon les termes d’un diplomate de l’ONU à Bamako, « personne ne veut lâcher prise ».19

Si le sujet des économies illicites était tabou lors des négociations de paix d’Alger, l’insécurité et la violence découlant des activités de trafic préoccupent bel et bien les groupes signataires. « Trop d’armes, c’est trop de tension… et donc trop de violence. Tout cela est mauvais pour les affaires et, en fin de compte, tout le monde y perd », a déclaré un trafiquant de drogue de Tabankort.20 Les tensions liées au trafic ont conduit les groupes signataires à s’engager dans les négociations d’Anéfis, série de trois pactes signés en octobre 2015, octobre 2017 et janvier 2021 - à chaque fois à la suite d’affrontements entre les deux groupes signataires (CMA et Plateforme) en vue de prendre le contrôle de lieux stratégiques ou de points de contrôle le long d’itinéraires de contrebande cruciaux.21 Contrairement à l’accord de paix, les pactes d’Anéfis ont consisté en une série d’accords de non-agression entre les élites politiques, sécuritaires et économiques du nord du Mali, négociés sans le gouvernement ni la communauté internationale (bien que cette dernière ait apporté un soutien logistique discret à l’organisation des débats).22 Les pactes d’Anéfis sont parmi les rares instruments locaux à avoir contribué à réduire l’intensité et la gravité des affrontements liés, directement ou indirectement, au trafic dans la région - les pactes influant directement sur les flux de trafic et sur ceux qui les contrôlent.23 Les accords locaux ayant tendance à impacter les économies illicites, la fusion de la CMA et la coopération accrue du groupe avec la Plateforme (au sein du CSP-PSD) pourraient avoir un effet similaire, en réduisant les tensions et en ayant des retombées positives sur le trafic.

Bien que le nombre d’affrontements documentés liés aux économies illicites semble avoir diminué ces deux dernières années, les activités de trafic n’ont pas décliné pour autant et les groupes signataires restent impliqués. Paradoxalement, la situation actuelle dans le nord-est du Mali, marquée par de violents affrontements entre EI Sahel et les groupes signataires et par le retrait des troupes françaises, a dans une certaine mesure réuni les groupes signataires et le Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans - JNIM).24 Si des affrontements avaient lieu régulièrement entre le JNIM et les groupes signataires, depuis 2021, les deux camps ont convenu d’une trêve. En d’autres termes, ils ne s’attaquent pas directement les uns les autres et la CMA ne collabore pas avec les forces internationales.25

Des alliances renforcées dans un contexte de tensions croissantes

Depuis le second coup d’État de mai 2021, les relations entre les groupes armés signataires précédemment en conflit se sont améliorées à mesure que les tensions entre le gouvernement militaire de Bamako et la CMA s’intensifiaient, remettant en question l’avenir de l’accord de paix. La CMA et la Plateforme se sont regroupés pour former le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD). Le CSP-PSD est une coalition dont les objectifs officiels sont de coordonner les efforts de mise en œuvre de l’accord, de protéger la population par le biais d’un mécanisme de sécurité commun et de renforcer la coopération économique et sociale dans le nord.

Les alliances sans cesse plus nombreuses entre les groupes signataires opérant dans le nord et le JNIM tout au long de l’année 2022 ont été en grande partie motivées par une menace commune - la Province de l’État islamique au Sahel (EI Sahel). EI Sahel a intensifié ses opérations dans les régions de Gao et de Ménaka, et a notamment bénéficié du retrait des troupes françaises fin août 2022. Les forces armées maliennes sont largement perçues comme n’ayant pas répondu à cette menace croissante (sauf par un petit nombre de frappes aériennes).26

En février 2023, le CSP-PSD a mené une opération de sécurisation à grande échelle dans le sud de Kidal, mobilisant plus de 2 500 personnes. Pour beaucoup, cette opération a démontré que les deux coalitions (groupes rebelles et pro-gouvernementaux) sont les principaux acteurs de la protection des communautés contre les menaces dans les territoires du nord du Mali.27 La CMA a par ailleurs annoncé la fusion de ses trois composantes en février, unifiant ses forces armées sous un commandement unique afin de mieux répondre à l’augmentation de l’insécurité dans le nord du Mali.28

Bien que ces deux événements laissent présumer un renforcement de la CMA et de la Plateforme, il est trop tôt pour déterminer de manière concluante en quoi l’évolution du paysage sécuritaire aura un impact sur les économies illicites dans le nord du Mali. Une première analyse suggère toutefois que la diminution des tensions entre les groupes signataires pourrait être bénéfique pour les flux de trafic. Cela concorde avec les tendances de ces dix dernières années, caractérisées par un impact plus limité des troubles politiques survenus à Bamako (notamment des coups d’État) sur les économies illicites du nord du Mali, les relations entre les groupes signataires et les niveaux de violence dans le nord du Mali et le long des routes de trafic étant des facteurs d’influence majeurs sur les flux de trafic.29

Bilal Agh Cherif, Secrétaire général de la Coordination des Mouvements de l’Azawad, signe un premier accord de paix à Alger, le 14 mai 2015.

Bilal Agh Cherif, Secrétaire général de la Coordination des Mouvements de l’Azawad, signe un premier accord de paix à Alger, le 14 mai 2015.

Photo : Reuters/Alamy Stock Photo

Perspectives : impacts sur les économies illicites

Les effets de la fusion de la CMA et de la coordination des opérations de sécurisation à grande échelle par le CSP-PSD sur les économies illicites dans le nord du Mali ne sont pas encore clairement visibles. Toutefois, les entretiens menés en février et mars 2023 avec des membres des groupes armés signataires, des transporteurs et des trafiquants indiquent que toutes ces parties prenantes s’attendent à ce que cette collaboration croissante soit bénéfique pour les activités des contrebandiers et des trafiquants dans la mesure où elle apportera une plus grande cohésion aux points de contrôle et réduira les risques d’attaque par des groupes rivaux.30 « Plus [les groupes signataires] mettront leurs ressources en commun, moins il y aura d’incitations à l’affrontement », a fait remarquer un membre éminent de l’équipe de négociation.31

Depuis fin 2021, par exemple, le CSP-PSD contrôle la mine de N’tahaka - le plus grand site d’extraction artisanale d’or dans la région de Gao - établissant des points de contrôle à proximité et effectuant des patrouilles. Avant la prise de contrôle du CSP-PSD, aucun groupe armé ne contrôlait la mine, et le site était régulièrement infiltré par plusieurs groupes non identifiés, ainsi que par des bandits et par EI Sahel.32 L’arrivée du CSP-PSD s’est traduite par une diminution de l’insécurité et des actes de banditisme (vols à main armée, p. ex.),33 même si le groupe n’a pas été en mesure de protéger totalement la mine et les travailleurs, selon un membre du CSP.34 Dans sa lettre confidentielle du 24 février, le gouvernement a qualifié l’opération de sécurisation de la mine de N’thaka (et d’autres dans le nord de Kidal, sans les nommer) de violation de l’accord de paix, le site minier étant considéré illégal par les autorités. Parallèlement, la plupart des personnes travaillant dans la mine saluent l’arrivée du CSP-PSD et se sentent davantage en sécurité lorsqu’elles viennent travailler.35

Le renforcement de la coordination des groupes au sein de la CMA et du CSP-PSD devrait réduire les tensions sur les itinéraires de contrebande et en particulier la taxation de ces itinéraires. Les taxes imposées sur le passage de marchandises licites et illicites (telles que carburant ou armes) et le trafic d’êtres humains est une source importante de financement pour les groupes armés. Un membre de la CMA a expliqué que 40 % des taxes prélevées à un poste de contrôle donné reviennent au fonds général du groupe, 40 % aux véhicules (logistique, entretien et ravitaillement des véhicules au poste de contrôle) et 20 % aux membres du groupe qui gèrent le poste de contrôle.36 Plus l’autonomie et la liberté de gérer les points de contrôle et de permettre la circulation des biens et des personnes sont grandes, mieux cela vaut.

L’impasse dans laquelle se trouve la mise en œuvre de l’accord de paix semble avoir eu peu d’impact sur les économies illicites dans le nord du Mali. Cependant, si des affrontements entre les groupes signataires semblent peu probables, la possibilité d’une reprise des hostilités entre le gouvernement et les groupes signataires n’est pas à écarter. Si elle venait à se concrétiser, la confrontation armée pourrait réduire les flux de marchandises illicites. Les activités illicites continueraient toutefois de jouer un rôle majeur dans le financement des opérations des groupes armés signataires.

Notes

  1. Lettre des autorités de transition maliennes, signée par le Colonel Major Ismaël Wague, Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Sociale (ministère chargé de la mise en œuvre de l’accord de paix), au chef de l’équipe de médiation internationale, datée du 24 février 2023. 

  2. Ibid. 

  3. L’équipe de médiation comprend notamment des représentants de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), de l’Union européenne, des États-Unis et de l’Algérie. 

  4. Lettre des autorités de transition maliennes, signée par le Colonel Major Ismaël Wague, Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Sociale (ministère chargé de la mise en œuvre de l’accord de paix), au chef de l’équipe de médiation internationale, datée du 24 février 2023. 

  5. Entretien avec un membre de la CMA, Bamako, 3 mars 2023. 

  6. Mali’s northern armed groups pull out of Algiers peace talks, Reuters, 23 décembre 2022, https://www.reuters.com/world/africa/malis-northern-armed-groups-pull-out-algiers-peace-talks-2022-12-22

  7. Mali : entre Bamako et la Coordination des mouvements de l’Azawad, la tension va croissant, TV5 Monde, 14 février 2023, https://information.tv5monde.com/afrique/mali-entre-bamako-et-la-coordination-des-mouvements-de-l-azawad-la-tension-va-croissant

  8. Entretien avec un membre de la CMA, Gao, février 2023. 

  9. Ibid. 

  10. Ibid. 

  11. Sur l’alignement tribal, voir Adib Bencherif, Des élites touarègues face aux trafics de drogues. Quelles recompositions morales et sociopolitiques ?, Politique Africaine, 163 (2021), 61-83. 

  12. Peter Tinti, Drug trafficking in northern Mali: A tenuous criminal equilibrium, ENACT, 17 septembre 2020, https://enactafrica.org/research/research-papers/drug-trafficking-in-northern-mali-a-tenuous-criminal-equilibrium. Voir également Danilo Mandić, Afrique de l’Ouest, Gangsters and Other Statesmen: Mafias, Separatists, and Torn States in a Globalized World. Princeton, NJ: Princeton University Press, 2020. 

  13. Entretien avec un ancien trafiquant de Gao, janvier 2022. 

  14. Crisis Group, Narcotrafic, violence et politique au Nord du Mali, 13 décembre 2018, https://www.crisisgroup.org/fr/africa/sahel/mali/267-narcotrafic-violence-et-politique-au-nord-du-mali

  15. Voir, par exemple, les rapports du groupe d’experts des Nations unies, dont le dernier date de 2022 : Rapport final du Groupe d’experts créé en application de la résolution 2374 (2017) du Conseil de sécurité sur le Mali et reconduit par la résolution 2541 (2020), août 2021. 

  16. Les références à la criminalité organisée ne figurent que dans le préambule de l’accord et, de manière très vague, dans trois de ses articles (article 1, article 29 et article 30). Dans tous les cas, les références au crime organisé sont indissociables du terrorisme. Les entretiens de la GI-TOC avec des membres des équipes de médiation internationale ont confirmé que la question des marchés illicites n’était pas débattue. Voir https://peacemaker.un.org/node/2681

  17. Entretien avec un diplomate de l’ONU à Bamako, mai 2022. 

  18. En témoignent très largement les rapports du Groupe d’experts créé en application de la résolution 2374 (2017) du Conseil de sécurité (CSNU) sur le Mali, notamment le Rapport final du Groupe d’experts créé en application de la résolution 2374 (2017) du Conseil de sécurité sur le Mali et reconduit par la résolution 2484 (2019), S/2020/785/Rev.1, 6 août 2020, p. 1-3, par. 76, https://www.ecoi.net/en/file/local/2036550/S_2020_785_Rev.1_E.pdf; CSNU, Rapport final du Groupe d’experts créé en application de la résolution 2374 (2017) du Conseil de sécurité sur le Mali et reconduit par la résolution 2484 (2019), S_2021_714, p. 4. Voir également International Crisis Group, Narcotrafic, violence et politique au Nord du Mali, 13 December 2018, https://www.crisisgroup.org/africa/sahel/mali/267-narcotrafic-violence-et-politique-au-nord-du-mali

  19. Entretien avec un diplomate de l’ONU à Bamako, février 2023. 

  20. Entretien téléphonique avec un trafiquant de Tabankort, mars 2019. 

  21. Baba Ahmed, Nord du Mali : paix tribale à Anefis, Jeune Afrique, 19 octobre 2015, https://www.jeuneafrique.com/272752/politique/nord-du-mali-paix-tribale-a-anefis

  22. Arthur Boutellis et Marie-Joëlle Zahar, Un processus en quête de paix : Les enseignements tirés de l’accord intermalien, International Peace Institute, 20 juin 2017, https://www.ipinst.org/wp-content/uploads/2017/06/1801_Inter-Malian-AgreementFrench.pdf

  23. Entretien téléphonique avec un membre de la CMA à Tunis, février 2021. 

  24. Voir, par exemple, la coopération ponctuelle entre le JNIM et les groupes signataires contre EI Sahel. Au Mali, l’Etat islamique dans le Grand Sahara « en position de suprématie » dans le Nord-Est, Le Monde, 24 novembre 2022, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/21/au-mali-l-etat-islamique-au-grand-sahara-en-position-de-suprematie-dans-le-nord-est_6142609_3212.html

  25. Peter Tinti, De qui est-ce le crime, après tout ? Crime organisé et efforts internationaux de stabilisation au Mali, GI-TOC, février 2022, https://globalinitiative.net/wp-content/uploads/2022/02/Mali.Whose-crime-is-it-anyway-Fra-LQP-1.pdf

  26. Entretien avec quatre membres du CSP-PSD, à Gao et Bamako et par téléphone, février 2023. 

  27. Mali : les groupes armés signataires lancent une opération de sécurisation du Nord, RFI, 20 février 2023, https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230220-mali-les-groupes-arm%C3%A9s-signataires-lancent-une-op%C3%A9ration-de-s%C3%A9curisation-du-nord

  28. Mali : ce que la fusion des mouvements de l’Azawad va changer, Jeune Afrique, 9 février 2023, https://www.jeuneafrique.com/1416229/politique/mali-les-mouvements-de-la-cma-fusionnent-a-kidal

  29. Peter Tinti, Drug trafficking in northern Mali: A tenuous criminal equilibrium, ENACT, 17 septembre 2020, https://enactafrica.org/research/research-papers/drug-trafficking-in-northern-mali-a-tenuous-criminal-equilibrium

  30. Entretiens avec un membre de la CMA, un contrebandier actif dans la région de Gao et un transporteur reliant Gossi au nord du Burkina Faso, février et mars 2023. 

  31. Entretien avec un haut responsable de l’équipe de médiation internationale à Bamako, mars 2023. 

  32. Entretien téléphonique avec un chercheur principal qui connait la mine de N’tahaka, mars 2023. 

  33. Ibid. 

  34. Entretien avec un membre du CSP-PSD à N’tahaka, août 2022. 

  35. Entretien avec un chercheur principal qui connait la mine de N’tahaka, mars 2023, par téléphone. 

  36. Entretien téléphonique avec un membre de la CMA opérant entre Gao et Kidal, mars 2023.