La diffusion des techniques d’extraction à base de cyanure modifie les dynamiques criminelles dans les mines d’or au Burkina Faso et au Mali.

Un jeune homme extrait artisanalement de l’or provenant d’une mine.

Un jeune homme extrait artisanalement de l’or provenant d’une mine.

© Pascal Parrot via Getty Images

Suite à la découverte d’une veine aurifère saharienne en 2012, l’extraction minière artisanale et à petite échelle d’or au Burkina Faso et au Mali a explosé. Ce phénomène a été soutenu par des débouchés illicites croissants pour le cyanure, un produit chimique largement utilisé dans le processus d’extraction de l’or.1 Outre les impacts négatifs sur l’environnement et la santé causés par son utilisation,2 ce commerce illicite du cyanure affecte les dynamiques de sécurité en Afrique de l’Ouest.

D’une part, ce produit chimique est passé en contrebande le long d’itinéraires transnationaux bien établis, renforçant ainsi les modèles de criminalité et de corruption existants. De l’autre, même si le traitement au cyanure augmente la rentabilité de l’ASGM (celui-ci permet de récupérer une plus grande quantité d’or à partir du minerai par rapport au traitement au mercure), il implique un investissement plus lourd, favorisant les acteurs plus riches des chaînes d’approvisionnement de l’ASGM et privant ainsi les communautés vulnérables d’opportunités de revenus.3 Cet investissement financier plus élevé tend à être le domaine réservé d’acteurs plus puissants, notamment les ressortissants étrangers et les élites politiques, et peut renforcer l’influence des réseaux criminels au sein des chaînes d’approvisionnement de l’ASGM.4

De nombreux sites d’ASGM au Burkina Faso et au Mali se trouvent dans des zones où la présence de l’État est limitée et où des groupes armés non étatiques sont actifs.5 De nombreux sites sont sous le contrôle de tels groupes, dont ceux affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une coalition djihadiste qui serait liée à Al-Qaïda.6 Sur d’autres sites, des groupes armés taxent les bénéfices de l’ASGM, gèrent des rackets de protection et contrôlent l’accès aux sites.7 Dans les zones qui ne sont pas contrôlées par des groupes armés, les réseaux criminels qui facilitent la contrebande de cyanure jouent un rôle clé dans la perpétuation de tensions sociales pouvant créer les conditions d’une aggravation de l’insécurité dans une région déjà instable.8

Le Burkina Faso, une plaque tournante clé pour la contrebande de cyanure

Depuis le milieu de la décennie précédente environ, peu après l’adoption de techniques d’extraction à base de cyanure sur les sites d’ASGM dans le pays,9 le Burkina Faso est devenu une plaque tournante majeure de la contrebande de cyanure en Afrique de l’Ouest.10 Les réseaux qui introduisent clandestinement du cyanure au Burkina Faso empruntent des itinéraires établis pour la contrebande de biens de consommation en provenance du Bénin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire.11 N’ayant pas d’accès à la mer, le Burkina Faso dépend fortement des produits importés de ces États côtiers. Les différences de prix des biens entre le Burkina Faso et ses voisins côtiers, associées à des monopoles nationaux non concurrentiels sur certains produits comme le carburant et les cigarettes, créent les conditions de l’existence d’économies florissantes basées sur la contrebande.

Cela constitue une immense économie politique, dont la majeure partie est tolérée par les autorités gouvernementales. ‘Vous ne pouvez pas cibler les [contrebandiers], car cela détruira les économies locales,’ a expliqué un député du gouvernement originaire d’une ville qui est une plaque tournante clé de la contrebande, située près de la frontière entre le Burkina Faso et le Togo. ‘Les autorités frontalières et la gendarmerie locales font partie du système,’ a-t-il reconnu.12

Les petits trafiquants et négociants installés dans des communautés frontalières qui traversaient la frontière avec des produits tels que des batteries de voiture et des pneus dans les années 1990 ont progressivement diversifié leur gamme. ‘Depuis le début des années 2000, les trafiquants qui opèrent le long de ces itinéraires ont évolué,’ a expliqué un chercheur local. ‘Ce sont à présent [d’importants négociants] qui ont des contacts des deux côtés de la frontière et ont été impliqués dans le trafic d’autres marchandises,’ a-t-il déclaré. ‘Aujourd’hui, c’est le mercure, le cyanure, [les motos], les drogues… tout ce que vous pouvez imaginer.’13

La contrebande de carburant, surtout depuis le Bénin et le Togo (le carburant étant souvent acheté au Nigeria), est l’un des marchés illicites les plus organisés et lucratifs, et a fourni l’infrastructure sur laquelle opèrent les réseaux de contrebande de cyanure.14 Les réseaux impliqués dans la contrebande de carburant ont pu facilement intégrer le cyanure à leur activité, car les modalités utilisées pour faire passer illégalement ce produit chimique de l’autre côté de la frontière sont presque identiques à celles du carburant.15 De grands camions transportent des fûts de carburant et de cyanure du Togo et du Bénin jusqu’à la frontière avec le Burkina Faso, qu’ils traversent ensuite avec la complicité des autorités douanières ou auprès de laquelle ils se garent. Dans les deux cas, les fûts sont déchargés de nuit, et le carburant et les produits chimiques sont ensuite transvasés dans des récipients plus petits, puis transportés à moto par les trafiquants.16

Un site d’extraction minière artisanale d’or à Sadiola, au Mali.

Un site d’extraction minière artisanale d’or à Sadiola, au Mali.

© Amadou Keita/Afrikimages Agency/Universal Images Group via Getty Images

Si les camions n’entrent pas au Burkina Faso, les trafiquants traversent la frontière en empruntant un réseau de pistes et de chemins qui leur permettent d’éviter les passages officiels de la frontière. En plus de collaborer avec les autorités locales, les trafiquants ont développé un système de guetteurs et d’informateurs qui leur permet de traverser la frontière sans se faire arrêter.17 Dans certains cas, les autorités burkinabées complices marquent le véhicule comme ‘en panne’, sachant pertinemment que même si le camion n’a pas traversé la frontière, sa cargaison, elle, l’a fait.18

Le cyanure est également introduit clandestinement au Burkina Faso le long de couloirs de contrebande établis partant du nord du Ghana et de Côte d’Ivoire.19 Selon un agent des forces de l’ordre burkinabé, les réseaux basés dans le nord-est du Ghana qui font entrer en contrebande du cyanure au Burkina Faso sont aussi impliqués dans le trafic de matières explosives et pourraient avoir accès à ces dernières via des sites miniers industriels.20 La majeure partie du cyanure introduit clandestinement au Burkina Faso serait emportée à la capitale, Ouagadougou, mais une partie est envoyée dans le sud-ouest du pays via Kpuéré et Gaoua, et donc directement aux distributeurs qui opèrent dans cette région.

Ouagadougou sert de plaque tournante clé pour le passage en contrebande de cyanure au Burkina Faso, où il est souvent conservé dans des hangars et des habitations privées. Une fois à Ouagadougou, les vendeurs vendent et transportent ce produit chimique vers plusieurs endroits dans le pays, ainsi qu’au Mali.21 Les villes de Koudougou et Bobo-Dioulasso sont elles aussi d’importantes plaques tournantes (voir la carte).22 Une source ayant précédemment été impliquée dans le transport de carburant et de cyanure a ajouté qu’il existe aussi de plus petits entrepôts disséminés dans le pays à proximité des zones minières.23

Les prix du cyanure sur le marché noir au Burkina Faso varient en fonction du lieu et de la disponibilité. Les mineurs d’or interrogés ont donné des estimations allant de 175 000 FCFA à 250 000 FCFA (267 à 381 €) pour 25 à 30 kg de cyanure, la plupart indiquant des prix situés dans la fourchette haute.24 La majeure partie du cyanure introduit clandestinement au Burkina Faso l’est sous forme de poudre.25

Passer au Mali

Le cyanure est passé en contrebande au Mali depuis le Burkina Faso le long d’itinéraires reliant Bobo-Dioulasso à Sikasso, dans le sud-est du Mali. Une fois à Sikasso, il est ensuite envoyé dans l’Ouest à Bougouni, un point de transit clé ayant des connexions directes avec Bamako, et vers des sites d’ASGM à travers la région de Sikasso.26 Une fois à Bamako, le cyanure est transporté vers plusieurs sites d’ASGM de la région de Kayes, notamment vers les villes de Kayes, Sadiola et Kéniéba.27 Les réseaux organisés de vendeurs, dont la plupart sont des ressortissants burkinabés, sont installés dans la région. Ils facilitent le transport et la vente de cyanure et de matières explosives achetés dans toute l’Afrique de l’Ouest.28 La taille du marché du cyanure dans la région de Kayes est considérable : un chercheur spécialisé dans les dynamiques de l’ASGM dans cette zone a indiqué que le commerce du mercure et du cyanure fait ici partie des marchés illicites les plus importants.29

Le cyanure est aussi passé en contrebande directement dans la région de Gao dans le nord du Mali depuis le nord-est du Burkina Faso, le long d’itinéraires qui traversent la réserve du Sahel via Gorom-Gorom et Markoye.30 Le produit chimique est ensuite transporté jusqu’aux sites miniers des régions de Gao et Kidal et, dans une moindre mesure, de Tombouctou.31 À la différence des régions du sud du pays, le marché du cyanure dans le nord du Mali n’est pas fortement influencé par les réseaux burkinabés. En revanche, des acteurs venant du Niger et du Tchad et, dans une moindre mesure, du Soudan, sont fortement impliqués.32

La région de Mopti limitrophe de certaines des zones d’ASGM clés dans les régions du Nord et du Sahel du Burkina Faso représente un point d’entré moins fréquenté du cyanure au Mali. Ces itinéraires sont moins clairs et probablement dus à des acteurs individuels qui achètent de plus petites quantités auprès de sites d’extraction minière d’or dans la région du Nord, afin de les transporter et de les vendre dans la région de Tombouctou.33

La contrebande de cyanure vers le nord du Mali indique une utilisation croissante du traitement à l’aide de ce produit chimique dans la région. Comme indiqué plus haut, le traitement exige un niveau d’investissement que les investisseurs sont habituellement réticents à faire dans les cas où les conditions sont instables, et la destruction ou le vol de matériel sont fréquents. Les parties prenantes, dont plusieurs représentants de communautés du nord du Mali, ont soutenu que des accords passés entre des membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad et du GSIM ont apporté une certaine stabilité dans une partie des régions de Kidal et Gao, y compris autour des sites d’ASGM, que les groupes armés protègent et taxent.34

La portée des groupes armés

À mesure que l’extraction aurifère à base de cyanure devient plus fréquente à travers le Burkina Faso et le Mali, il est important de prendre en considération la façon dont elle pourrait influencer les secteurs et la sécurité de l’ASGM des deux pays. Les sites aurifères, en créant une demande alimentée par les réseaux de contrebande de cyanure et de mercure, assurent des moyens d’existence tout en accroissant la concurrence pour les ressources. Les groupes djihadistes peuvent chercher à contrôler ces nouveaux sites ou à bénéficier des sentiments d’insécurité et de privation des droits, qui pourraient découler de l’agitation sociale liée aux changements rapides de paradigmes dans les économies locales.

Les risques environnementaux et pour la santé associés au cyanure sont accrus lorsque ce produit est utilisé sur du minerai ayant déjà été traité avec du mercure. La contamination au mercure et au cyanure utilisés dans le cadre de l’ASGM peut nuire aux moyens d’existence agricoles, exacerbant ainsi les tensions au sein des communautés et pouvant même déclencher des conflits, comme cela a déjà été signalé dans la région de Kayes.35

Les préoccupations concernant ces risques pourraient mener à la fermeture par le gouvernement de certains sites et des interdictions d’utiliser le cyanure ont déjà été prononcées.36 Ces types de politiques prohibitionnistes pourraient offrir des opportunités aux groupes djihadistes, qui pourraient chasser l’État de certaines zones et gagner les populations locales à leur cause en les autorisant à extraire l’or dans des zones précédemment interdites d’accès, comme ils l’ont déjà fait à certains endroits dans le nord et l’est du Burkina Faso.37 Dans d’autres contextes, les groupes djihadistes ont restreint l’accès des travailleurs aux mines afin de limiter le nombre d’étrangers arrivant dans la zone, s’assurant que seule la population locale peut tirer profit de l’activité.38

Un meilleur contrôle et une meilleure réglementation du cyanure dans toute la région sont donc nécessaires non seulement pour réduire l’impact négatif qui menace la santé et les moyens d’existence de communautés entières, mais aussi parce que l’utilisation du cyanure peut bouleverser les arrangements sociaux, les chaînes d’approvisionnement et les dynamiques financières dans des régions déjà frappées par des problèmes de stabilité et de sécurité. Les approches reposant sur la prohibition doivent être soigneusement examinées et, si elles sont adoptées, doivent être associées à des campagnes de sensibilisation aux effets néfastes de l’utilisation du cyanure, comme l’a fait le gouvernement malien en 2019.39

Un puits de mine d’or au Mali.

Un puits de mine d’or au Mali.

© Amadou Keita/Afrikimages Agency/Universal Images Group via Getty Images

Notes

  1. Entretiens avec des chercheurs et des parties prenantes clés au Mali et au Burkina Faso, septembre 2021. International Crisis Group, Getting a Grip on Central Sahel’s Gold Rush (Reprendre en main la ruée vers l’or au Sahel central), 13 novembre 2019, https://www.crisisgroup.org/africa/sahel/burkina-faso/282-reprendre-en-main-la-ruee-vers-lor-au-sahel-central

  2. Flavia Olivieri, Artisanal and small-scale mining in Africa, the environmental and human costs of a vital livelihood source (Extraction minière artisanale et à petite échelle en Afrique, les coûts environnementaux et humains d’une source de revenus vitale), Lifegate, 29 novembre 2019, https://www.lifegate.com/artisanal-small-scale-mining-africa; Niladri Basu et al, Integrated assessment of artisanal and small-scale gold mining in Ghana, Part 1: Human health review (Évaluation intégrée de l’extraction minière artisanale et à petite échelle d’or au Ghana, 1ère partie : analyse de la santé humaine), International Journal of Environmental Research and Public Health, 12, 5, 5 143-5 176 ; Richard Takyi et al., Socio-ecological analysis of artisanal gold mining in West Africa: A case study of Ghana (Analyse socio-écologique de l’extraction minière artisanale d’or en Afrique de l’Ouest : une étude de cas du Ghana), Journal of Sustainable Mining, 20, 3 ; Global trends in artisanal and small-scale mining (ASM): A review of key numbers and issues (Tendances mondiales de l’extraction minière artisanale et à petite échelle (ASGM) : un examen des chiffres et problèmes clés), Intergovernmental Forum on Mining, Minerals, Metals, and Sustainable Development, 2018. 

  3. Cristiano Lanzano et Luigi Arnadli di Balme, Who owns the mud? Valuable leftovers, sociotechnical innovation and changing relations of production in artisanal gold mining (Burkina Faso) (Qui possède la boue ? Restes précieux, innovation sociotechnique et relations de production en évolution dans l’extraction minière artisanale d’or au Burkina Faso), Journal of Agrarian Change, 15 février 2021, https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/joac.12412

  4. Entretiens avec des chercheurs locaux au Mali et au Burkina Faso, septembre 2021. 

  5. Conseil de sécurité de l’ONU, Rapport final du Groupe d’experts créé par la résolution 2374 (2017) sur le Mali du Conseil de sécurité et reconduit dans son mandat par la résolution 2484 (2019), S/2020/785/Rév.1, 7 août 2020 ; International Crisis Group, Getting a grip on central Sahel’s gold rush (Reprendre en main la ruée vers l’or au Sahel central), 13 novembre 2019, https://www.crisisgroup.org/africa/sahel/burkina-faso/282-reprendre-en-main-la-ruee-vers-lor-au-sahel-central

  6. David Lewis et Ryan McNeill, How jihadists struck gold in Africa’s Sahel (Comment des djihadistes ont découvert un filon d’or au Sahel), Reuters, 22 novembre 2019, https://www.reuters.com/investigates/special-report/gold-africa-islamists/; International Crisis Group, Getting a grip on central Sahel’s gold rush (Reprendre en main la ruée vers l’or au Sahel central), 13 novembre 2019, https://www.crisisgroup.org/africa/sahel/burkina-faso/282-reprendre-en-main-la-ruee-vers-lor-au-sahel-central; Nadoun Coulibaly, Islamic State, GSIM, al-Qaeda: The jihadist gold rush in Burkina Faso (État islamique, GSIM, Al-Qaïda : la ruée vers l’or djihadiste au Burkina Faso), The Africa Report, 24 août 2021, https://www.theafricareport.com/120283/islamic-state-gsim-al-qaeda-the-jihadist-gold-rush-in-burkina-faso/; Neil Munshi, Instability in the Sahel: how a jihadi gold rush is fuelling violence in Africa (Instabilité au Sahel : comment une ruée vers l’or djihadiste alimente la violence en Afrique), Financial Times, 26 juin 2021. 

  7. Conseil de sécurité de l’ONU, Rapport final du Groupe d’experts créé par la résolution 2374 (2017) sur le Mali du Conseil de sécurité et reconduit dans son mandat par la résolution 2484 (2019), S/2020/785/Rév.1, 7 août 2020. 

  8. Entretiens avec des chercheurs locaux au Mali et au Burkina Faso ; Fahiraman Rodrigue Koné et Nadia Adam, Going for gold in western Mali threatens human security (La recherche d’or dans l’ouest du Mali menace la sécurité humaine), ISS Today, 8 juillet 2021, https://issafrica.org/iss-today/going-for-gold-in-western-mali-threatens-human-security

  9. Cristiano Lanzano et Luigi Arnadli di Balme, Who owns the mud? Valuable leftovers, sociotechnical innovation and changing relations of production in artisanal gold mining (Burkina Faso) (Qui possède la boue ? Restes précieux, innovation sociotechnique et relations de production en évolution dans l’extraction minière artisanale d’or au Burkina Faso), Journal of Agrarian Change, 15 février 2021, https://issafrica.org/iss-today/going-for-gold-in-western-mali-threatens-human-security

  10. Entretiens avec des chercheurs locaux au Burkina Faso et au Mali, septembre 2021. 

  11. Entretiens avec des chercheurs, des journalistes, des officiers de police et d’anciens responsables de sécurité au Burkina Faso, septembre 2021. 

  12. Entretien avec un représentant du gouvernement au Burkina Faso, septembre 2021. 

  13. Entretien avec un chercheur local au Burkina Faso, septembre 2021. 

  14. Entretiens avec des chercheurs, des journalistes, des officiers de police actuellement en poste et un ancien responsable de sécurité au Burkina Faso, septembre-octobre 2021. 

  15. Ibid. 

  16. Entretiens avec des journalistes et des chercheurs locaux au Burkina Faso, septembre 2021 ; North of the countries of the Gulf of Guinea: The new frontier for jihadist groups? (Le nord des pays du golfe de Guinée : la nouvelle frontière pour les groupes djihadistes ?), Promediation, Konrad Adenaur Siftung, juillet 2021. 

  17. Ibid. 

  18. Entretien avec des chercheurs locaux au Burkina Faso, septembre-octobre 2021. 

  19. Entretiens avec un journaliste et un chercheur locaux au Burkina Faso, septembre-octobre 2021. Bien qu’une partie du cyanure soit clairement récupérée sur des sites miniers industriels, il est probable que du cyanure illégalement importé entre aussi dans la région via des ports des pays côtiers. 

  20. Entretien avec un agent des forces de l’ordre au Burkina Faso, septembre 2021. 

  21. Entretiens avec des journalistes, des agents des forces de l’ordre et un ancien responsable de sécurité au Burkina Faso, septembre 2021. 

  22. Entretiens avec un journaliste et un agent des forces de l’ordre au Burkina Faso, ainsi qu’un chercheur au Mali, septembre-octobre 2021. 

  23. Entretien avec une personne auparavant impliquée dans le transport de produits chimiques au Burkina Faso, septembre 2021. 

  24. Entretiens avec des acteurs du secteur de l’ASGM au Burkina Faso, septembre-octobre 2021. 

  25. Ibid. 

  26. Entretiens avec des journalistes et des chercheurs locaux au Mali et au Burkina Faso, septembre 2021. 

  27. Entretien avec un chercheur étudiant les dynamiques d’ASGM dans la région de Kayes, Bamako, septembre 2021. 

  28. Entretiens avec des journalistes et chercheurs locaux au Mali et au Burkina Faso ; agent des forces de l’ordre au Burkina Faso, responsable de sécurité au Burkina Faso, septembre 2021 ; Fahiraman Rodrigue Koné et Nadia Adam, Going for gold in western Mali threatens human security (La recherche d’or dans l’ouest du Mali menace la sécurité humaine), ISS Today, 8 juillet 2021, https://issafrica.org/iss-today/going-for-gold-in-western-mali-threatens-human-security

  29. Entretien avec un chercheur étudiant les dynamiques d’ASGM dans la région de Kayes, Bamako, septembre 2021. 

  30. Entretiens avec d’anciens et d’actuels responsables de sécurité au Burkina Faso, septembre 2021. 

  31. Entretiens avec d’anciens et d’actuels responsables de sécurité au Burkina Faso, ainsi qu’un journaliste local au Mali, septembre-octobre 2021. 

  32. Entretiens avec des personnes connaissant les opérations d’extraction minière artisanale d’or dans le nord du Mali, septembre–octobre 2021. Il est probable que cela soit principalement dû à la culture et la géographie : Kayes et Sikasso ont davantage de points communs avec le Burkina Faso (culturellement, ethno-linguistiquement, etc.). En revanche, le nord du Mali a davantage attiré des acteurs provenant du Niger et du Tchad. 

  33. Entretiens avec des chercheurs locaux au Mali, septembre 2021. 

  34. Entretiens au Mali, septembre 2021, avec notamment plusieurs contacts au sein de groupes armés et des personnes ayant une connaissance directe des opérations d’extraction minière artisanale dans le nord du Mali, septembre-octobre 2021. 

  35. Fahiraman Rodrigue Koné et Nadia Adam, How western Mali could become a gold mine for terrorists (Comment l’ouest du Mali pourrait devenir une mine d’or pour les terroristes), ISS Today, 1 avril 2021, https://issafrica.org/iss-today/how-western-mali-could-become-a-gold-mine-for-terrorists

  36. Ibid. 

  37. David Lewis et Ryan McNeill, How jihadists struck gold in Africa’s Sahel (Comment des djihadistes ont découvert un filon d’or au Sahel), Reuters, 22 novembre 2019, https://www.reuters.com/investigates/special-report/gold-africa-islamists/; International Crisis Group, Getting a grip on central Sahel’s gold rush (Reprendre en main la ruée vers l’or au Sahel central), 13 novembre 2019, https://www.crisisgroup.org/africa/sahel/burkina-faso/282-reprendre-en-main-la-ruee-vers-lor-au-sahel-central; Fahiraman Rodrigue Koné et Nadia Adam, How western Mali could become a gold mine for terrorists (Comment l’ouest du Mali pourrait devenir une mine d’or pour les terroristes), ISS Today, 1 avril 2021, https://issafrica.org/iss-today/how-western-mali-could-become-a-gold-mine-for-terrorists

  38. Entretiens au Mali, notamment avec deux personnes qui avaient visité des sites où les djihadistes limitaient l’accès aux mines aux étrangers, septembre 2021. 

  39. Boris Ngounou, Mali: Government leads campaign against cyanide use in gold panning (Mali : le gouvernement mène une campagne contre l’utilisation du cyanure pour le lavage à la batée), Afrik21, 20 septembre 2019, https://www.afrik21.africa/en/14216-2/