Avec l’affaiblissement des rebelles casamançais, le parc national du Niokolo Koba est-il devenu une zone de repli potentielle ?

Située au sud du Sénégal, entre la Gambie et la Guinée-Bissau, la Casamance est secouée depuis le début des années 1980 par un conflit séparatiste entre le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) et l’État sénégalais. Des faits nouveaux semblent avoir radicalement modifié l’équilibre des forces dans le conflit le plus ancien d’Afrique de l’Ouest.

Depuis début 2021, les autorités sénégalaises lancent une série d’offensives militaires contre les rebelles du MFDC. En mars 2022, l’armée sénégalaise a ouvert un nouveau front dans le nord de la Casamance, dans le département de Bignona. L’objectif de cette opération, selon un communiqué publié par le ministère des Forces armées, était de démanteler les bases d’une faction du MFDC dirigée par Salif Sadio, en soulignant la nécessité d’assurer « l’intégrité territoriale », ainsi que d’éliminer tous les groupes criminels menant des activités illicites dans la région.1 En éloignant les rebelles des sources de revenus traditionnelles liées aux économies illicites de la Casamance, cette opération a abouti au démantèlement de la quasi-totalité des bases du MFDC dans la région – ce qui pourrait constituer un tournant important.

Les séparatistes casamançais sont depuis longtemps impliqués dans de nombreuses activités économiques illicites, exploitant l’abondance des ressources naturelles présentes dans le sud du pays pour financer leurs opérations. Le contrôle contesté de l’État a été un facteur favorable à l’émergence de la Casamance en tant que point de transit clé pour un large éventail de flux illicites, dont la cocaïne, entre la Guinée-Bissau, le Sénégal et la Gambie.2 Le trafic de bois et de cannabis, en plus des produits issus d’espèces sauvages, a été l’une des pierres angulaires des revenus du MFDC ces vingt dernières années.3

Les rebelles ont toutefois été considérablement affaiblis par les mesures de répression prises à leur encontre depuis 2021. Dans toute l’Afrique de l’Ouest, les acteurs armés visés par les opérations militaires se tournent de plus en plus vers les parcs nationaux comme zones de repli. Le complexe W-Arly-Pendjari (WAP), situé dans la zone tri-frontalière entre le Burkina Faso, le Bénin et le Niger, est ainsi depuis longtemps une zone de repli et de refuge pour les éléments du Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), qui s’y reposent à la suite d’offensives menées par des acteurs internationaux au Mali.

Les offensives militaires décisives et l’affaiblissement des zones de repli traditionnelles en Guinée-Bissau et en Gambie signeront-ils le début de la fin pour le MFDC ? Ou bien les rebelles vont-ils simplement se déplacer géographiquement, en quête d’autres sources de financement ? Dans ce dernier cas, la tendance régionale se reproduira-t-elle ici, et le Niokolo Koba, l’un des plus grands parcs nationaux d’Afrique de l’Ouest situé à moins de 400 kilomètres de la Casamance, deviendra-t-il le nouveau foyer du groupe armé ?

Une nouvelle offensive militaire sénégalaise pousse les rebelles de Casamance au point de rupture

Créé en 1947, le MFDC a d’abord été un parti politique, avant de devenir en 1982 un mouvement séparatiste cherchant à obtenir l’indépendance de la Casamance.4 L’accord de paix signé en août 2022 a été précédé de six autres cessez-le-feu et accords de paix conclus entre le MFDC et le gouvernement sénégalais depuis 1991.5 Aucun n’a apporté la paix ; au contraire, ces accords ont provoqué des tensions au sein du MFDC et ont conduit à la création de plusieurs factions. En 1991, la branche armée du groupe indépendantiste s’est scindée en deux factions : le Front Sud et le Front Nord. Aujourd’hui, les deux fronts comptent plusieurs factions, les plus importantes étant celles de Salif Sadio et César Atoute Badiate.

L’offensive sénégalaise de janvier 2021 contre les factions rebelles du sud a conduit au démantèlement d’au moins trois bases rebelles, respectivement appelées bases « 2 », « 9 » et « Sikoun ».6 Les autorités ont saisi d’importants stocks de munitions, de mortiers, de lance-roquettes, de fusils et de motos et ont détruit des champs de cannabis dans la zone contrôlée par les rebelles.7

Une offensive lancée le 20 mars 2022 dans le nord de la Casamance, dans le département de Bignona, a visé des bases rebelles dispersées à la frontière avec la Gambie. L’un des objectifs clés de l’opération était également de mettre fin au trafic illicite de bois en Casamance.8 Cette offensive a permis de démanteler la plupart des bases des rebelles dans la région9 et de saisir d’importantes quantités d’armes et de matériels divers, y compris des véhicules volés.10 Si la plupart des combattants se sont enfuis en Gambie, nombre d’entre eux sont retournés dans leurs villages respectifs peu après.11

Offensives militaires sénégalaises contre les rebelles du MFDC.

Figure 1 Offensives militaires sénégalaises contre les rebelles du MFDC.

Source : Données tirées des sources médiatiques disponibles.

Les activités économiques illicites menées par les rebelles pourraient diminuer

Depuis le début des années 2000, les rebelles du MFDC exploitent les ressources naturelles disponibles dans la région de la Casamance pour financer leurs opérations. Le trafic de bois provenant des forêts de la Casamance est la principale source de financement du groupe.12 Le manque d’emprise de l’État dans les secteurs de la Casamance limitrophes de la Gambie et de la Guinée-Bissau a permis au MFDC d’y consolider sa présence et de se livrer à un important trafic de bois.13

Les rebelles du MFDC ont accordé des licences d’exploitation du bois aux trafiquants sénégalais et gambiens, une prérogative dont seul l’État sénégalais devrait se prévaloir.14 Pour transporter en Gambie du bois acheté dans les territoires contrôlés par les rebelles, les acheteurs ont dû acquitter des droits pour se voir délivrer un document d’exportation par les rebelles.15 Le trafic de bois aurait généré 19,5 millions de dollars US entre 2010 et 2014, dont une grande partie aurait profité aux factions impliquées dans cette activité criminelle.16

Par le passé, les rebelles pouvaient facilement se retirer en Guinée-Bissau ou en Gambie en cas d’affrontements avec l’armée sénégalaise car ils bénéficiaient de la protection d’acteurs importants dans ces deux pays. Yahya Jammeh, qui règne de longue date sur la Gambie, aurait été l’un des principaux soutiens des rebelles casamançais.17 Son exil en 2017 a considérablement affaibli le MFDC. De même, en Guinée-Bissau, les rebelles du MFDC bénéficiaient du soutien de certains officiers de l’armée.18

Les changements de régime en Gambie en 2017 et en Guinée-Bissau en 2021, qui ont porté au pouvoir respectivement Adama Barrow et Umaro Sissoco Embaló, ont redéfini l’équilibre des forces et offert un avantage important à l’État du Sénégal dans ses opérations contre les rebelles casamançais. Les relations étroites entre Macky Sall, Président de la république sénégalaise, et les deux dirigeants se sont traduites par une plus grande capacité des troupes sénégalaises à poursuivre les rebelles dans leurs refuges traditionnels en Guinée-Bissau et en Gambie.19

Le parc national de Niokolo Koba, zone de repli potentielle du MFDC ?

Après le démantèlement de leurs bases, la saisie de leurs armes et la fragilisation des refuges traditionnels, la capacité du MFDC à traduire son influence territoriale en flux de revenus provenant d’économies illicites s’est probablement étiolée. Pour l’instant, les rebelles du MFDC ne semblent pas avoir l’intention de déposer les armes. Un spécialiste du conflit casamançais a confié à la GI-TOC que, selon lui, les rebelles reviendront tôt ou tard.20 Mais privés de leurs bases naturelles en Casamance, les rebelles auront besoin de nouvelles bases.

Le parc national du Niokolo Koba, l’un des plus grands parcs de l’Afrique de l’Ouest.

Le parc national du Niokolo Koba, l’un des plus grands parcs de l’Afrique de l’Ouest.

Photo : BSIP/Universal Images Group via Getty Images

Le parc national du Niokolo Koba offre des possibilités importantes de repli aux rebelles. Situé au sud-est du Sénégal dans la région de Tambacounda, sur les rives du fleuve Gambie, le parc national du Niokolo Koba est l’un des plus grands parcs d’Afrique de l’Ouest, avec une superficie de 913 000 hectares.21

Le parc national du Niokolo Koba, plaque tournante du trafic illicite.

Figure 2 Le parc national du Niokolo Koba, plaque tournante du trafic illicite.

Source : Lucia Bird et Lyes Tagziria, Crime organisé et instabilité : Cartographie des plaques tournantes illicites en Afrique de l’Ouest, GI-TOC, septembre 2022, https://wea.globalinitiative.net/illicit-hub-mapping/fr/map

Très riche en ressources naturelles et en biodiversité, tout en étant stratégiquement situé à proximité de la frontière avec le Mali et la Guinée, le parc national du Niokolo Koba pourrait offrir aux groupes rebelles de nombreuses possibilités de tirer des revenus des activités illicites dont ils dépendent depuis longtemps, notamment du commerce illicite du bois, du cannabis et des produits issus d’espèces sauvages. En outre, la configuration géographique du parc, qui présente des difficultés d’accès, abrite des forêts denses empêchant la surveillance aérienne et a un faible niveau de surveillance sur le terrain (seuls 164 gardes patrouillent dans l’ensemble du parc), fait du parc un choix évident pour les groupes armés qui souhaitent se dissimuler et lancer leurs propres attaques.22

Niokolo Koba fait déjà souvent l’objet d’incursions de groupes armés non identifiés, dont certains auraient traversé la frontière depuis le Mali.23 Exploitant la porosité des frontières et le faible niveau de surveillance des parcs, ces acteurs se sont livrés au braconnage d’espèces animales rares, souvent avec la complicité des villageois vivant à proximité, qui font office d’informateurs, refusant de partager des informations avec les agents chargés de l’application de la loi et offrant un abri en cas de besoin.24 La vente de viande et de trophées d’animaux est une activité très lucrative dont on sait qu’elle permet de financer des groupes armés dans toute l’Afrique. En Ouganda, par exemple, le trafic et la vente d’ivoire constituaient la principale source de financement de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).25

En outre, en raison d’une forte croyance dans les vertus mystiques de ces butins de chasse, les peaux de certains animaux peuvent être vendues entre 500 000 et 1 200 000 FCFA (entre 750 et 1 800 USD), selon la taille et le type d’animal.26 Très prisée des guérisseurs traditionnels maliens et nigérians, la peau de l’éland de Derby, la plus grande espèce d’antilope et l’emblème du parc, se vend jusqu’à 300 000 FCFA (450 USD) sur le marché noir. Les dents et les griffes de lions, également très recherchées par les marabouts nigériens, sont vendues 250 000 FCFA (375 USD) pièce.27

Les mines d’or situées dans le parc pourraient également constituer une source de revenus. Selon les autorités sénégalaises,28 une partie du parc dans le département de Kédougou est riche en ressources minérales, et en particulier en or. Les réserves d’or du parc ont récemment fait l’objet d’une exploitation illégale par des réseaux criminels. En 2019, la police de Kédougou a arrêté trois ressortissants ghanéens et treize ressortissants chinois pour exploitation aurifère illégale, ainsi que le directeur et le directeur adjoint du parc national du Niokolo Koba et d’autres responsables du gouvernement régional en raison de leur implication dans cette activité illicite.29

L’essor de l’exploitation artisanale de l’or dans une grande partie de la région du Sahel au cours de la dernière décennie a fourni de nouvelles sources de revenus aux acteurs du conflit, en particulier au Mali et au Burkina Faso.30 Les sites aurifères situés dans les zones protégées de la région – notamment dans le parc national de la Comoé, dans le nord de la Côte d’Ivoire, et dans le complexe WAP – ont été identifiés comme des sources potentielles de revenus pour les groupes armés qui opèrent de plus en plus dans les zones septentrionales des États côtiers. Les précédents régionaux suggèrent que le parc national du Niokolo Koba est actuellement vulnérable à l’exploitation par les MFDC, à mesure que leurs sources de revenus classiques et les zones de contrôle territorial diminuent.

Dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso et le Niger, l’action de l’armée et des forces de l’ordre contre les groupes extrémistes violents et d’autres groupes armés a amené ces groupes à se retirer dans des parcs nationaux, comme le parc national de la Comoé et le complexe WAP. Ces parcs nationaux font office de refuges stratégiques et de bases d’où lancer des attaques pour les groupes armés.31 Dans le parc national de la Comoé, en Côte d’Ivoire, des éléments djihadistes visent à contrôler l’accès au parc, afin de l’utiliser comme lieu de dissimulation et d’entraînement et comme base de repos et de récupération. En outre, les groupes djihadistes auraient promis aux communautés minières situées à l’intérieur du parc de les protéger et de leur donner accès à l’or en guise d’accord de gouvernance.32

Il est donc clair que le parc national du Niokolo Koba est une zone qui risque d’être exploitée par les séparatistes du MFDC. Toutefois, le fait que les rebelles soient susceptibles de se livrer à des activités illicites reposant sur les ressources naturelles du parc national, qui leur fournissent les ressources financières dont ils ont tant besoin, n’est pas le seul risque. Comme cela a été le cas dans d’autres secteurs d’Afrique de l’Ouest, non seulement en Côte d’Ivoire comme indiqué ci-dessus, mais aussi dans la région du Sahel, les groupes djihadistes utilisent les parcs nationaux et les réserves naturelles comme moyen de s’attirer les faveurs de la population locale en permettant aux résidents de se livrer à des activités économiques interdites par l’État, notamment l’exploitation forestière et l’extraction artisanale d’or.33 Si les rebelles du MFDC sont autorisés à prendre racine dans le parc national du Niokolo Koba, le parc risque de connaître le même sort.

Notes

  1. Ministère des Forces Armées, Communiqué de presse : Opération de sécurisation en Zone militaire n° 5, mars 2022, https://www.forcesarmees.gouv.sn/communiques/operation-de-securisation-en-zone-militaire-ndeg5

  2. Pour une analyse plus approfondie du rôle joué par la Casamance dans les écosystèmes illicites sous-régionaux, voir Lucia Bird, West Africa’s cocaine corridor : Building a subregional response, GI-TOC, avril 2021, https://globalinitiative.net/analysis/west-africas-cocaine-corridor

  3. Mehdi Ba, Senegal: When timber trafficking fuels rebellion in Casamance, The Africa Report, 13 juillet 2022, https://www.theafricareport.com/218403/senegal-when-timber-trafficking-fuels-rebellion-in-casamance/

  4. Perspective Monde, Début d’un conflit dans la région de la Casamance, au Sénégal, Université de Sherbrooke, 26 décembre 1982, https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1260

  5. Africa24, Sénégal : un accord de paix signé entre l’Etat et la rébellion casamançaise, 9 août 2022, https://africa24tv.com/senegal-un-accord-de-paix-signe-entre-letat-et-la-rebellion-casamancaise/

  6. Pauline Le Troquier, Rébellion. En Casamance, une offensive de l’armée sénégalaise violente mais passée sous silence, Courrier International, 5 février 2021, https://www.courrierinternational.com/article/rebellion-en-casamance-une-offensive-de-larmee-senegalaise-violente-mais-passee-sous-silence

  7. Le Monde, L’armée sénégalaise annonce avoir pris le contrôle de trois bases rebelles en Casamance, 10 février 2021, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/02/10/l-armee-senegalaise-annonce-avoir-pris-le-controle-de-trois-bases-rebelles-en-casamance_6069479_3212.html

  8. Mamadou Alpha Diallo, L’offensive de l’armée va-t-elle fragiliser les acquis de la paix en Casamance ?, DW, 23 mars 2022, https://www.dw.com/fr/sénégal-casamance-rebelles-offensive-militaire/a-61239094

  9. Y compris celles de Bakingaye, Djilanfale, Guikess, Katama, Katinoro, Karounor, Tampindo/Kanfounda et Younor. Voir Ouestaf, Sénégal: l’armée veut en finir avec le MFDC, 24 mars 2022, https://www.ouestaf.com/senegal-larmee-veut-en-finir-avec-le-mfdc/

  10. Le Quotidien, Bilan de la mission de sécurisation en Casamance: les rebelles désertent de leurs factions, 23 mars 2022, https://lequotidien.sn/bilan-de-la-mission-de-securisation-en-casamance-les-rebelles-desertent-de-leurs-factions/

  11. Entretien avec un spécialiste du conflit en Casamance, septembre 2022. 

  12. Mouhamadou Kane, La destruction silencieuse des dernières forêts du Sénégal, ENACT, janvier 2019, https://enactafrica.org/enact-observer/la-destruction-silencieuse-des-dernieres-forets-du-senegal

  13. Entretien avec un enseignant de l’Université d’Assane Seck, Ziguinchor, expert du conflit casamançais et du trafic de bois, septembre 2022. 

  14. Entretien avec un agent des eaux et forêts en Casamance, février 2021. 

  15. Environmental Investigation Agency, Cashing-in on chaos: How traffickers, corrupt officials, and shipping lines in The Gambia have profited from Senegal’s conflict timber, juin 2020, https://content.eia-global.org/assets/2020/06/EIA-Cashing-In-On-Chaos-HiRes.pdf

  16. Ibid. 

  17. Lucia Bird et A. Gomes, Deep-rooted interests : Licensing illicit logging in Guinea-Bissau, GI-TOC, mai 2021, https://globalinitiative.net/analysis/illicit-logging-guinea-bissau/

  18. Goree Institute, Casamance : aux sources du conflit, 14 février 2022, https://goreeinstitut.org/casamance-aux-sources-du-conflit/

  19. Le président Embaló a accordé une autorisation sans précédent (et controversée) aux troupes sénégalaises pour poursuivre les rebelles en territoire bissau-guinéen en mars 2021. Pour un débat plus approfondi autour de la décision du président Embaló, et des liens possibles entre cette autorisation et la tentative de coup d’État signalée à Bissau en février 2022, voir Lucia Bird, Cocaine politics in West Africa : Guinea-Bissau’s protection networks, GI-TOC, July 2022, https://globalinitiative.net/wp-content/uploads/2022/07/GITOC-WEA-Obs-Cocaine-politics-in-West-Africa-Guinea-Bissaus-protection-networks.pdf. Depuis 2019, les forces de sécurité sénégalaises exercent le droit de poursuivre les exploitants forestiers illicites qui ont agi illégalement en Casamance, en Gambie ; voir BBC, Trafic de bois : le Sénégal exerce un droit de poursuite en Gambie, 11 mai 2018, https://www.bbc.com/afrique/region-44082923

  20. Entretien avec un enseignant de l’Université d’Assane Seck, Ziguinchor, expert du conflit casamançais et du trafic de bois, septembre 2022. 

  21. UNESCO, Parc national du Niokolo-Koba, https://whc.unesco.org/fr/list/153/

  22. Entretien avec un responsable du parc, août 2022. 

  23. Ibid. 

  24. Ibid. 

  25. Aislinn Laing, LRA warlord Joseph Kony uses ivory trade to buy arms, The Telegraph, 12 janvier 2016, https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/joseph-kony/12066467/LRA-warlord-Joseph-Kony-uses-ivory-trade-to-buy-arms.html

  26. Entretien avec un enquêteur d’une ONG spécialisée dans les crimes contre la faune au Sénégal, juillet 2022. 

  27. Ibid. 

  28. Entretien avec les autorités sécuritaires et minières, Dakar et Kédougou, février 2021 à août 2022. 

  29. Abdoulaye Barro, Exploitation illégale d’or à Bandé Ethiess, la Gendarmerie de Kédougou arrête 20 personnes, Sudestinfo, 3 juin 2019, https://sudestinfo.com/exploitation-illegale-dor-a-bande-ethiess-la-gendarmerie-de-kedougou-arrete-20-personnes/

  30. Peter Tinti, De qui est-ce le crime, après tout ? Crime organisé et efforts internationaux de stabilisation au Mali, GI-TOC, février 2022, https://globalinitiative.net/wp-content/uploads/2022/02/Mali.Whose-crime-is-it-anyway-Fra-LQP-1.pdf

  31. Lucia Bird et Lyes Tagziria, Crime organisé et instabilité : Cartographie des plaques tournantes illicites en Afrique de l’Ouest, GI-TOC, septembre 2022, https://globalinitiative.net/analysis/west-africa-illicit-hub-mapping/

  32. Ibid. 

  33. Peter Tinti, De qui est-ce le crime, après tout ? Crime organisé et efforts internationaux de stabilisation au Mali, GI-TOC, février 2022, https://globalinitiative.net/wp-content/uploads/2022/02/Mali.Whose-crime-is-it-anyway-Fra-LQP-1.pdf